Ce sont tout simplement des résistances qui ont la propriété de varier en fonction de l’intensité lumineuse reçue.
Ces composants branchées en série avec un générateur, présentent une résistance variable, et permettent de fixer un courant également variable, en fonction de l’intensité lumineuse reçu.
On leur donne aussi le nom de LDR ( Light Dépendant Resistor ).
Sur une plaquette de céramique, on dépose un serpentin qui est composé pour la plupart de CdS (sulfure de cadmium), CdSe (séléniure de cadmium), CdTe (tellure de cadmium).
Empiriquement, la résistance d’un tel composant peut atteindre dans l’obscurité quelques Mohms et tomber à quelques centaines d’ohms à la lumière.
Ces valeurs permettent de pouvoir prototype rapidement une application, mais évidemment il est mieux d’utiliser les valeurs fournis par la documentation du composant.

En général, la tension d’alimentation peut atteindre 180 V .
Leur réponse spectrale est à peu prés la même que l’oeil humain mais si une CdS réagit assez vite quand on l’éclaire violemment il lui faudra quelques minutes pour trouver sa résistance finale a l’obscurité.
On trouve aussi des CdSe (séléniure de cadmium) dont le temps de réponse dans la pénombre est des dizaines de fois plus rapide que les CdS mais son spectre se décale vers l’infrarouge.
Les premières cellules de ce type, à base de métaux alcalins lourds comme le césium, ou de composés conducteurs, comme le sulfure de cadmium, pouvaient être traversées par un courant électrique alternatif. En revanche, les photodiodes ou les phototransistors actuels à semi-conducteurs, que leur boîtier transparent permet d’éclairer, ne peuvent être traversé par le courant que dans un seul sens mais présentent des temps de réponse beaucoup plus courts et sont plus utilisé maintenant que les photo résistances.
Symbole électronique de la
Photo-Résistance LDR

Et vous comment utilisez vous ces composants dans vos applications ?