Les résistances ayant une valeur bien déterminée sont appelées des résistances fixes. Il existe suivant les fabrications et les matériaux trois types de résistances fixes.
1- Les résistances à couche
Aussi appelées RESISTANCES A FILM, elles sont constituées essentiellement par un support en porcelaine ou en stéatite sur lequel on a déposé une couche mince d’une résistance électrique élevée (graphite, silice ou carbone). Le dépôt est réalisé par application d’un vernis.
La valeur de la résistance dépend de l’épaisseur de la couche déposée et du matériau, plus la couche est mince, plus la valeur de la résistance sera élevée. L’épaisseur de la couche est difficile à contrôler. Pour avoir des résistances à valeur élevée, on dépose une couche mince que l’on façonne en spirale au moyen d’un tour qui grave une rainure en hélice sur la porcelaine (ou stéatite). Cette couche prend la forme d’un ruban enroulé en spirale.
La valeur de la résistance est ainsi augmentée, car le courant aura plus de chemin à parcourir. La couche constituant la résistance est protégée par un vernis isolant. Le matériau résistant qui est au contact des fils de cuivre fixés sur le corps de la résistance. Avec la spiralisation on obtient des résistances de valeur élevée.
2- Les résistances agglomérées
Il existe deux groupes de résistances agglomérées: à corps conducteur et à couche conductrice.
Les résistances à CORPS CONDUCTEUR sont constitués de pâte d’oxydes métalliques de carbone (ou de carborundum mélangés à des substances agglomérantes), à laquelle on donne une forme cylindrique.
Les deux connexions sont scellées dans le corps de la résistance et le tout est protégé par une matière isolante. La valeur d’une résistance à corps conducteur est déterminée par les dimensions de la partie cylindrique comprise entre les deux connexions.
Les résistances à COUCHE CONDUCTRICE sont plus courantes. Elles sont formées d’un mélange de carbone et d’un matériau agglomérant constituant une couche déposée sur un petit tube de verre. Les deux connexions pénètrent ce tube de verre et sont en contact avec la couche résistante extérieure. Le tout est contenu dans une enveloppe de matière plastique.
Ces résistances sont de petites dimensions, car la disposition des connexions permet un bon refroidissement de la couche résistante par conduction au travers du verre.
3- Les résistances à fil ou bobinées
Ces résistances sont conçues pour être parcourues par des courants à valeur élevé. Elles sont formées d’un support isolant sur lequel est enroulé un fil à haute résistance électrique. Les fils sont en constantan, manganèse ou encore en nichrome.
Il existe plusieurs type de RESISTANCE A FIL. En exemple:
- Le fil résistant peut-être enroulé uniformément autour d’un tube en porcelaine. Les extrémités du fil résistant sont connectés à des fil de cuivre étamé. Le tout est ensuite recouvert d’un isolant de protection.
- Le fil résistant peut-être enroulé autour d’une plaquette de bakélite. Le fil résistant est alors relié à des languettes métalliques (de diverses formes) fixées aux extrémités.
- Le fil résistant peut aussi bien être enroulé autour d’un support minéral résistant aux fortes températures. L’élément résistant est solidement fixé aux extrémités. Le tout est recouvert d’un revêtement plastique isolant.
- Le fil résistant peut-être enroulé autour d’un support minéral, le tout placé dans une enveloppe de stéatite carrée et scellé par un ciment spécial. Ces résistances peuvent mieux supporter des intensités de courant élevées que les autres résistances à bobines.
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